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 A eux seuls, les USA ont consacré près de 1 000 milliards de dollars dans le secteur de la défense en 2024, soit les 2/3 des dépenses de l’OTAN, quand l’Europe s’est contentée d’investir 360 milliards de dollars. Face à ce déséquilibre notoire, et estimant que l’Europe ne respectait pas ses engagements pris en 2006 d’affecter au moins 2 % du PIB dans la défense, Donald Trump menace de quitter l’OTAN et de laisser les pays européens assurer seuls leur défense s’ils ne portent pas leurs dépenses militaires à 5 % du PIB. Pour mémoire, la Pologne est le pays européen qui consacre l’effort le plus important avec des dépenses à hauteur de 4,1 % de son PIB devant l’Estonie (3,43 %), la Lettonie (3,15 %) et la Grèce (3,09 %). A l’inverse, les pays les moins dépensiers sont l’Espagne (1,28 %), la Slovénie et le Luxembourg (1,29 %), la Belgique (1,30 %), l’Italie (1,49 %) et le Portugal (1,55 %). Les poids lourds européens, à savoir l’Allemagne et la France, consacrent respectivement 2,12 % et 2,06 % de leur PIB dans les dépenses militaires quand les Etats-Unis en consacrent 3,38 %.

Dans la mesure où les USA ne souhaitent plus être les garants de la paix dans le monde, l’Europe a pris conscience qu’elle ne pouvait désormais compter que sur elle-même pour assurer sa défense. Cette redistribution des cartes, initiée par Donald Trump, a eu pour effet de réveiller notre Vieux Continent de sa torpeur, ce qu’aucun sommet européen n’avait réussi à faire auparavant. Mieux encore, puisque cela a offert à l’Allemagne une excuse pour se libérer de son sacro-saint dogme consistant à refuser le recours à l’endettement et à maintenir, contre vents et marées, une politique d’’austérité. Par ce biais, l’Allemagne va se lancer dans une politique de relance salutaire qui lui sera bénéfique ainsi qu’à tous les pays européens.

Aussi, lors du conseil européen extraordinaire du 6 mars, les dirigeants des vingt-sept ont donné leur feu vert au plan « Réarmer l'Europe ». Celui-ci vise à mobiliser, dans les cinq ans à venir, une enveloppe de 800 milliards d'euros pour muscler la défense du Vieux Continent et à permettre de transiger les règles européennes de limitation du déficit budgétaire des Etats à 3% du PIB pour les investissements opérés dans la défense. Ce plan montre clairement que l’Europe est décidée à prendre son destin entre ses mains et qu’elle se veut prête à compenser la prise de distance des Etats-Unis. Parmi ces 800 milliards d’euros, 150 milliards d'euros sont réalisés sous forme de prêts afin d’investir en commun, entre au moins deux Etats membres, dans les domaines les plus urgents, à savoir : la défense anti-aérienne, les missiles, les drones et les systèmes anti-drones ou encore les systèmes d'artillerie. Les 650 milliards restants seront investis sur une période de 4 ans.

La défense s’affirme donc comme une thématique centrale de l’autonomie stratégique européenne et se trouve au premier rang des priorités publiques d’investissement. Elle rejoint également les enjeux de réindustrialisation et de maitrise des technologies de pointe européenne. Cela aura inévitablement des impacts positifs sur la croissance européenne dans les prochaines années ainsi que sur la croissance potentielle en permettant une amélioration de la productivité européenne.

En raison de la situation des finances publiques de la France, le gouvernement souhaite assurer sa souveraineté sans déséquilibrer son budget et sans augmenter les impôts. Pour ce faire, l’Etat a misé sur un nouvel outil : un fonds d’investissement ouvert au grand public piloté par Bpifrance. Ce fonds, baptisé « Bpifrance défense », devrait voir le jour à la rentrée de septembre et offrira aux épargnants français la possibilité d’investir dans des petites et moyennes entreprises œuvrant dans les domaines de la défense, de la cybersécurité ainsi que dans les technologies duales, c’est-à-dire conçues prioritairement pour le domaine civil mais dont l’usage peut être repris à des fins militaires.

Les entreprises sélectionnées par Bpifrance n’étant pas cotées en bourse, le fonds Bpifrance défense est donc un fonds de private equity. La sélection des entreprises s’opérera parmi les 4 500 sociétés (start-ups, PME et ETI) recensées dans la base industrielle et technologique de défense (BITD). Afin d’accompagner le carnet de commandes estimé à 17,5 milliards sur les 5 prochaines années, ces entreprises ont besoin de mobiliser près de 3 milliards en fonds propres. Afin de leur permettre de disposer des financements nécessaires à leur développement, le gouvernement envisage de collecter 450 millions auprès des épargnants via le fonds Bpifrance Défense. Ce fonds pourra être souscrit soit directement auprès de Bpifrance à partir de 500 €, soit auprès de votre banque pour être logé dans un compte-titres. Les assureurs pourront également l’insérer dans leurs contrats car l’objectif du gouvernement est de capter une partie des 2 000 milliards d’euros d’épargne investie en assurance vie. L’objectif des 450 millions serait atteint si chaque français arbitrait 0,02 % de la valeur de son contrat d’assurance vie sur Bpifrance Défense, ce qui est loin d’être insurmontable. 

Ce fonds de la Bpi fait partie de la catégorie des supports dits « evergreen », c’est-à-dire ayant un mode de fonctionnement identique à celui des fonds d’investissement traditionnels, n’imposant pas de date fixe de remboursement. La récupération des capitaux s’opérera donc au gré de l’épargnant après une période de blocage de 5 ans. Ce délai de 5 ans est une mesure indispensable pour permettre aux entreprises financées de se développer sereinement. Les rendements attendus oscillent entre 6 % et 10 % l’an.

Sans attendre que la commercialisation de Bpifrance défense voit le jour, certaines compagnies d’assurance ont déjà intégré à leur offre des supports spécialisés sur la thématique de la souveraineté européenne. Tel est le cas de Spirica qui, au sein de son contrat NETLIFE, a sélectionné des supports dédiés au financement des secteurs stratégiques contributeurs de la souveraineté européenne tels que l’industrie, l’énergie, la santé, l’alimentation, les services informatiques et la défense.

Parmi ceux-ci figurent notamment l’ETF WisdomTree Europe Defence UCITS, le seul véhicule indiciel exclusivement consacré aux entreprises européennes cotées du secteur de la défense. D’autres ETF existent sur la même thématique mais sont plus internationaux et englobent donc des fournisseurs militaires américains. La capitalisation de cet ETF 100 % européen, lancé en mars 2025 par WisdomTree, dépasse déjà le milliard d’euros preuve de l’intérêt porté par les investisseurs dans la thématique de la défense européenne. Cet ETF a pour objet de répliquer l’indice Europe Defence qui englobe les entreprises actives dans l’industrie européenne de la défense, tels que les fabricants d’équipements, de pièces ou de produits de défense civile, les fabricants de produits électroniques de défense, ou les sociétés d’équipements de défense spatiale. L’indice exclut les entreprises impliquées dans des armes controversées interdites par le droit international, telles que les armes à sous-munitions, les mines terrestres antipersonnel ainsi que les armes biologiques et chimiques, ainsi que celles qui ne répondent pas aux critères du Global Standards Screening. On retrouve notamment dans cet indice les entreprises suivantes : Rheinmetall AG, Thales SA, BAE Systems plc, Leonaredo SpA, Saab AB Class B, Safran SA, Airbus SE. Au niveau géographique, sans surprise, le Royaume Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie sont les 4 pays les plus représentés totalisant près de 80 % du fonds. S’agissant d’un ETF exclusivement composé d’actions, son degré de risque est classé niveau 5 sur les 7 échelons que comporte l’échelle des risques. Depuis son lancement fixé au 4 mars 2025, la performance de WisdomTree Europe Defence ressort à +7,50 % tandis que celle de l’indice Eurostoxx 50 affiche, dans le même temps, un recul de près de 7 %.

Bien entendu, vous avez la possibilité de cumuler l’offre bonus sur le fonds Euro Nouvelle Génération tout en participant à l’essor de la défense européenne en versant par exemple 50 % sur le fonds euro et 50 % sur des unités de compte dont l’ETF WisdomTree Europe Defence.

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